le Sorcier de St Cirq MVPM 118 Le Bugue 24260
La grotte
Les gravures de la grotte de Saint-Cirq furent découvertes en 1952. Noël Brousse, propriétaire du lieu, convia le préhistorien Bernard Mortureux et son épouse à visiter la cavité, le 22 mai 1952. Ils reconnurent les premiers éléments de décorations : des équidés profondément gravés et un bison sculpté en bas-relief.
Depuis 2010, la cavité et ses gravures font l'objet de nouvelles études par Romain Pigeaud, Florian Berrouet et Estelle Bougard.
Homme de profil
La figurine mesure environ 50 cm de haut et 22 cm de large et est tournée vers la gauche. Il est sculpté vers le haut de la voûte, sur un support presque au sommet, incliné d'un angle de 10 ° par rapport à l'horizontale. La texture de la surface a été utilisée pour donner du relief à la figure: la ligne de la tête a été placée sur un petit bossage arrondi. La poitrine est dessinée sur une zone concave, les bras sur une surface légèrement convexe, ainsi que le ventre et les jambes. L'axe de la figure fait un angle oblique par rapport à l'axe des articulations, la tête étant dirigée vers le sol de la grotte et les pieds éloignés de l'axe des articulations. La surface est très sombre et granuleuse, affectée par la chute des flocons de la surface, exposant la roche jaunâtre. Certains flocons semblent être tombés avant ou à l'époque de la découverte, si l'on se réfère à de vieilles photos. D'autres sont parus entre cette date et 1959, date à laquelle les photographies de J. Vertut et A. Leroi-Gourhan ont été préparées pour la Préhistoire de l'art occidental et peuvent être liées à la première fonte de la gravure à partir de laquelle des informations très précises a été obtenu.
Des traces bleutées marquent l'emplacement (y compris des cicatrices d'éclats) d'un moulage réalisé les 12 et 13 avril 1966 sous la direction de l'abbé Glory et conservé à l'Institut de Paléontologie humaine à Paris, mais personne ne semble avoir imputé le dommage qui lui a été fait.
Enfin, l'emplacement de la tête est le siège du développement de fleurs blanches de champignon qui semblent avoir proliféré récemment, ce que nous avons particulièrement remarqué lors d'une visite chez M. Lorblanchet le 23/12/1986.
La figure est entièrement sculptée avec des traits assez larges, de 2 à 10 mm de large et de 1 à 5 mm de profondeur.
La reproduction est effectuée par mes soins (Alain Morala) comme en 2008. (copie exécutée par scan)
C'est une plaque de résine acrylique renforcée à la fibre de verre. La patine est de la teinte du calcaire coniacien naturel (ocre soutenu). Nous n'avons pas voulu reproduire les domages nombreux subit sur la paroie de la grotte (polution, moulage ...) mais copié comme le jour de sa gravure originelle.
La reproduction peut-être accrochée ou sur socle à la demande (même tarif).
Réplique vendue avec un dossier d'authentification + sa boite de transport + frais de port compris = 565 €
Enlèvement possible en nos ateliers à Lalinde 24150 sur réservation (se renseigner).
Pour contact Envoyer email : contact@paleoscope.com www.paleoscope.com
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